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Miangotar Yode, Université de N'Djaména/Centre de Recherche et d'Étude des Populations et Sociétés Africaines (CREPOSA)
Kelos Djerabe, Université de N'Djamena
Haroun Koumakoï, Université de N'Djamena
Au Tchad, l’âge au mariage des femmes n’a véritablement pas varié depuis près de deux décennies. Cette quasi-stabilité contraste les progrès réalisés dans l’amélioration du statut de la femme. La présente étude pose deux questions. L’entrée en union avant 20 ans a-t-elle diminué dans certaines générations de femmes ? Quels sont les facteurs associés à la stagnation, au recul ou à l’augmentation de l’âge d’entrée en union dans les provinces ? L’objectif général est de contribuer à une meilleure connaissance des déterminants de la haute fécondité au Tchad. Nous posons l'hypothèse que l'entrée en union avant 20 ans est de moins en moins fréquente dans les jeunes générations et dans certains ensembles provinciaux. Si au niveau national, l’âge médian à l’entrée en union est resté stable, on s’attend à observer des évolutions vers la baisse dans les analyses suivant les générations et les ensembles provinciaux. Le premier volet de l’étude sera basé sur le calcul de l’âge médian. Le second volet mettra en relation l’âge à la première union et les caractéristiques de la modernité. Un lien logistique sera utilisé pour modéliser la relation entre l’entrée en union avant 20 ans et les caractéristiques des femmes.
Keywords: Life event calendar analysis, Demographic and social surveys