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Gender and rural-urban difference in ailment-free life expectancy in India: Causes for concern

Shewli Shabnam, Department of Higher Education, Govt. of West Bengal
Nandita Saikia, International Institute for Population Sciences (IIPS)

Bien que les femmes bénéficient généralement d'une espérance de vie et d'une espérance de vie sans incapacité (DFLE) plus élevées que les hommes, la proportion d'années en bonne santé par rapport à l'espérance de vie totale est plus élevée chez les hommes. Dans cet article, nous avons examiné le paradoxe de genre ci-dessus et la différence entre les zones rurales et urbaines dans le DFLE en Inde. Dans notre étude, nous avons défini le handicap en termes de prévalence des affections déclarées. Nous avons appliqué la méthode de Sullivan pour estimer la DFLE ou l'espérance de vie sans affection (AFLE). Les données sur la mortalité et la morbidité sont collectées à partir des tables de mortalité du système d'enregistrement des échantillons (SRS) de l'Inde respectivement lors du 60e cycle (2004) et du 75e cycle (2017-2018) de l'enquête nationale par sondage (NSS). Nous avons observé que les femmes en Inde jouissaient d'une espérance de vie et d'un AFLE plus élevés, mais contrairement à nos attentes, la proportion d'années en mauvaise santé était plus élevée chez les hommes du groupe d'âge de 70 à 84 ans. L'AFLE était plus élevé dans la population rurale, mais le pourcentage d'années en mauvaise santé par rapport à l'espérance de vie totale était plus élevé dans les zones urbaines en 2004 et en 2017-18. Notre analyse suggère que les hommes âgés de 70 à 84 ans sont particulièrement vulnérables aux problèmes de santé et que l'avantage de survie de la population urbaine en Inde ne s'est pas traduit par une meilleure santé. Ces deux résultats ont des implications politiques importantes.

Keywords: Health and morbidity, Gender

See extended abstract.

  Presented in Session P2.