|
English Français |
Yahyaoui Myriam, Institut National d'Études Démographiques (INED)
Valentine Becquet, INED
La configuration de la famille en Afrique subsaharienne offre une étude de cas propice pour articuler et analyser les liens entre fécondité et préférence quant au sexe des enfants. C’est en effet une région qui a une forte tradition nataliste, cependant on observe depuis une trentaine d’années une baisse régulière de sa fécondité. Le désir d’une composition particulière pourrait ainsi être plus visible qu’auparavant dans cette région du monde, puisque cela aurait pour effet de favoriser l’agrandissement des familles. La thématique a été jusqu’à aujourd’hui peu abordée dans le contexte subsaharien où l’on assiste pourtant à une socialisation genrée des enfants. Ainsi, dans une approche sociodémographique nous voulons tester l’hypothèse selon laquelle les familles subsahariennes constituées exclusivement de filles s’agrandissent davantage que les autres types de familles. Nous appliquerons, en utilisant les données de recensement et des enquêtes démographiques et de santé dans 11 pays d’Afrique subsaharienne, des modèles de survie (estimateur de Kaplan-Meier et régression de Cox) pour calculer la probabilité pour un enfant d’avoir un cadet selon son sexe et celui des enfants le précédant.
Keywords: Gender, Family demography, Demographic and social surveys, Census data