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Yao Robert Djogbenou, Département de Démographie, Université de Montréal
Vissého Adjiwanou, Université Du Québec à Montréal
Solène Lardoux, Université de Montréal
Cet article compare les comportements de différents groupes d'immigrants au Québec avec ceux des Canadiens de naissance selon un large éventail d'indicateurs d'intégration socioculturelle. Nous examinons les mariages mixtes, le sentiment d'appartenance à la société québécoise, la religiosité, la participation à des événements culturels et la participation à plusieurs sports québécois. Nous avons trouvé une hétérogénéité spécifique entre les groupes d'immigrants et des preuves qu'il existe un processus d'intégration culturelle plus rapide parmi certains groupes d'immigrants dans certaines dimensions. Les femmes d'origine latino-américaine et caribéenne et asiatique, européenne et américaine sont plus susceptibles de former une union mixte. La durée de résidence au Québec favorise l'entrée en union mixte chez les immigrants. Le niveau d'intégration est plus rapide pour la religion parmi les immigrants d'Afrique subsaharienne et d'Asie. Cependant, le niveau d'intégration est beaucoup plus prêté pour la pratique des sports québécois, à l'exception du soccer, chez les immigrants d'Afrique subsaharienne, d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, d'Amérique latine et des Caraïbes et d'Europe. Les immigrants d'Asie, d'Amérique latine et des Caraïbes sont plus susceptibles de participer aux événements culturels et artistiques que les Canadiens. Cette étude fournit des preuves empiriques que le processus d'intégration socioculturelle se produit chez certains groupes d'immigrants plutôt que d'autres au Québec.
Keywords: Culture, ethnicity, race, religion and language, Migrant populations, Gender, Qualitative data/methods/approaches
Presented in Session 193. Us vs Them: Cultural Assimilation and Anxieties in the Modern World