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Audrey Mwape Kalindi, School of Demography Australian National University
Brian Houle, Australian National University
Vladimir Canudas-Romo, Australian National University
Des progrès remarquables ont été réalisés dans la réduction du TMM de 1992 à 2017. La plupart (94 %) des décès maternels remplacés dans les PRITI et l'ASS sont revenus à elle seule environ les deux tiers de ces décès en 2017, avec un TMM de 462 pour 100 000 naissances vivantes. Les morbidités maternelles en ASS sont également restées élevées au cours de la même période. Cependant, le nombre de RALE que les femmes passent avec des morbidités maternelles et la contribution de chaque morbidité maternelle aux années de vie reproductive restantes en mauvaise santé sont inconnues. Cette étude estime le nombre d'années de vie que les femmes en âge de procréer sont passées en mauvaise santé en raison de morbidités maternelles indirectes : VIH et anémie. Il utilise les données DHS des pays d'ASS pour estimer la prévalence de la mortalité par âge en âge de procréer et construit des tables de mortalité pour estimer le RALE avec et sans morbidité à l'aide de la méthode de Sullivan. Les résultats montrent qu'en dépit d'une réduction du RMM, la prévalence du VIH et de l'anémie reste élevée chez les femmes d'ASS. Ces conditions compromettent la santé des femmes, exigeant leur vie saine de 14,2 ans en moyenne, dont 10,5 ans sont consacrés à l'anémie, 2,3 au VIH et 1,4 aux comorbidités. Environ 41 % des femmes d'ASS ont passé 14 ans de leurs années de vie reproductive avec des morbidités.
Keywords: Health and morbidity, Inequality, Sexual and Reproductive Health and Rights, Mortality
Presented in Session 176. Demographic and Socioeconomic Aspects of Health Across Many Geographies