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Olivia Samuel, Université de Versailles St Quentin
Carole Brugeilles, Université de Paris X, Nanterre
Une préférence marquée pour la naissance d’un garçon était une caractéristique des sociétés patriarcales anciennes en Europe. Actuellement, les changements macrosociaux favorisent l’égalité des sexes conduisant à un affaissement de la préférence masculine au profit d’une indifférence entre filles et garçons. La fécondité deviendrait alors indépendante de toute préférence de sexe. Ce sont ces hypothèses qui sont examinées ici pour le cas français : quelles sont les préférences de sexe des parents au moment de la naissance de leurs enfants ? Observe-t-on des variations sociales de ces préférences ? L’étude se base sur les données françaises de la cohorte Elfe (Etude Longitudinale Française depuis l’Enfance) composée de 18000 familles rassemblées en 2011 à la naissance d’un enfant. Aux deux mois de l’enfant, un questionnaire a été soumis aux deux parents de l’enfant et la question de la préférence du sexe leur a été posée. En nous appuyant sur ces données déclaratives, il nous est permis d'analyser a) Les préférences de sexe comparées des mères et des pères b) leurs variations pour chaque rang de naissance (1, 2, 3+), et en fonction du sexe des aînés pour les rangs 2+, c) la variation de ces préférences selon le niveau de diplôme.
Keywords: Fertility and childbirth, Gender
Presented in Session 146. Persisting Preferences for Sons