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Bruno Arpino, University of Florence
Christine A. Mair, University of Maryland, Baltimore County
Nekehia T. Quashie, Chulalongkorn University
Radoslaw Antczak, SGH Warsaw School of Economics
À l'aide des données du module SHARE-COVID recueillies entre juin et août 2020 et des données pré-COVID de la vague 6 de SHARE (2015), nous examinons deux indicateurs de solitude : 1) « vous êtes-vous senti seul récemment ? » (2015 et 2020), et 2) « vous êtes-vous senti plus seul qu'avant la pandémie ? (2020). Avant la pandémie (2015), les personnes sans enfant et sans partenaire étaient plus à risque de solitude (AME = environ 22 points de pourcentage pour les célibataires par rapport aux partenaires, et 4 pour les sans enfant par rapport aux parents). Ces associations entre le fait d'être sans enfant et sans partenaire et des niveaux plus élevés de solitude ne changent pas de manière significative en 2020, ce qui suggère que la pandémie n'a peut-être pas augmenté les niveaux déjà plus élevés de solitude des personnes âgées sans partenaire et sans enfant. Cependant, lorsqu'on les interroge directement sur la solitude pendant la pandémie de leur point de vue (2020), les personnes âgées non partenaires étaient plus susceptibles de signaler des augmentations (AME = 5,6 points de pourcentage). Les personnes âgées sans enfant n'ont pas déclaré ressentir une augmentation de la solitude, et les interactions entre sans enfant et sans partenaire n'étaient pas significatives, ce qui suggère que le statut de couple peut être un prédicteur plus important de la solitude que l'absence d'enfant avant et pendant la pandémie. Nos résultats soulignent l'importance d'examiner l'impact hétérogène des liens de parenté sur la solitude chez les personnes âgées pendant la pandémie et ouvrent plusieurs pistes pour de futures recherches.
Keywords: Older adults, COVID-19, Population ageing, Family demography
Presented in Session 195. COVID-19 Impacts on Older Adults