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Gilbert Montcho, Université de Montréal
Yves Carriere, Université de Montréal
Sur la base du cadre d'utilisation de la main-d'œuvre de l'OIT (Organisation internationale du travail), la grande majorité des statistiques officielles et des recherches empiriques sur le sous-emploi utilisent le même seuil que l'emploi à temps partiel ou un nombre fixe arbitraire d'heures par semaine. Cette étude démontre qu'aucun seuil unique ne peut capturer les niveaux de sous-utilisation de la main-d'œuvre et propose un seuil dynamique de sous-emploi (DTU) basé sur un cadre d'utilisation de la main-d'œuvre adapté (ALUF) pour analyser le sous-emploi. L'application de ces méthodes à l'aide des données de l'Annual Social and Economic Supplement (ASEC) des États-Unis de la Current Population Survey (CPS) suggère que le seuil de sous-emploi varie considérablement selon le statut sociodémographique. Par exemple, alors que les hommes adultes âgés de 25 à 54 ans seraient prêts à travailler environ 40 heures par semaine, les femmes adultes du même âge, en revanche, ne seraient disponibles que 35 heures par semaine, et les hommes et les femmes âgés de 15 à 24 ans ne pouvait fonctionner que pendant 24 heures.
Keywords: Applied demography, Human capital and labour markets, Comparative methods
Presented in Session 93. Human Capital, Labour, Standard of Living and Inequality